A CAUSE D'UN AMOUR ANGLAIS

 

CHANSON D'AMOUR DÉLICIEUSE

 

trop de livres

 

Les messagers sont allés ailleurs.

Les nids de cigognes sont vides

Le vent souffle toujours sur les girouettes.

Tu le sais bien, va chanteur du temps.

Quelqu'un entend encore votre voix.

Gagner Madrid était une affaire difficile.

Le chant de la pie répète l'écho

Ils ne passeront pas mais ils ont tellement passé qu'ils ont atteint la mer.

Le ressentiment de cela demeure.

La haine éhontée du pardon et du temps.

Mais belle est la vie quand les couchers de soleil de mai

Et je pèlerin des livres

je répète ton nom

comme un psaume

Les pages de la plume ne renvoient pas l'écho.

Je trouve que oui feuilles disséquées de tes baisers

Parmi les pages flétries.

Un cheveu bourré.

Une note.

Un geste

muse vierge

louable et noble

lumière incandescente

qui peint les couchers de soleil

Au-dessus de l'arc inaccessible

du haut rosicler

Des vers et des lettres et des promesses au bord de la mer

J'ai rempli l'amphore de mes jours.

Et tu ne viens pas.

dis moi pour quelle raison

Peu sauront-ils le courage

avec ce que je me suis battu pour toi

Avec quel brio j'ai porté tes bannières

l'amour était un rêve gâché

Me prolonger.

Et c'est. Trop de livres.

Trop d'idées.

Des livres si bon marché qu'ils remplissent mon tiroir

Venero de silences et de cris

Où coulait ta poésie.

Oh source, enfer et ange.

Génie indomptable.

Le dernier mot n'est pas encore dit

Il y a plein de directions infinies

Et les chemins se multiplient

Par la rose des vents.

Le dernier mot n'est pas dit.

je n'abandonne pas

il me semble voir ton visage

Scintillant déjà dans les miroirs infinis.