Siento admiración y profundo respeto hacia el pueblo de Vietnam humilde, valiente que tuvo el coraje de ganar la guerra a los norteamericanos y echarlos de su territorio a pesar de su crueldad y del napalm. Colacionando este conflicto con el que padece ahora Rusia. Los gringos se han volcado en ayuda de armas, pertrechos, dinero, nueva tecnología militar al fascista de Zelenski, que cuenta con el apoyo ciclópeo inexorable de los medios de comunicación occidentales. Se ha articulado una matanza a orillas del Dniéper y los usacos en su actitud de muñidores de guerras y de conflictos están programando una guerra vicaria. Una guerra de atrición. Han convertido los llanos ucranianos y sus fértiles tierras en campo de tiro para probar sus instrumentos de matar. Rusia posee armas nucleares, pero se abstiene de utilizarlas. Estoy seguro de que si hubiera sido al revés y los americanos se sintieran atacados, no dudarían en dispararlas. Ya lo hicieron en Japón y en Vietnam, no tuvieron escrúpulos de atacar a los vietcongs con armas bacteriológicas como el napalm. Guardemos la memoria de Ho Chi Mihn que derrotó al ejército más poderoso del globo. David venció a Goliat
busco la Verdad, el Bien, la BELLEZA, la buena literatura y el gran periodismo que se hizo en España lejos de la plebeyez y el mal gusto aunque nada de lo humano mes ajeno
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2022-11-12
NUEVA EJECUCIÓN POR INYECCIÓN LETAL EN TEJAS. LA ESPOSA DEL CONDENAD0 A MUERTE DE 61 AÑOS ESTUVO PRESENTE EN LA GALERÍA DE LA MUERTE NOS VEREMOS ALLÁ ARRIBA BABY. DENTRO DE UNA SEMANA EN EL PRESIDIO DE HUNTSVILLE ESTÁ PREVISTA OTRA EJECUCIOÓN EXTRACTPO DEL BILD
TEXAS SPRITZT MÖRDER TOT
Seine Frau sah bei der Hinrichtung zu
Bei seinen letzten Worten versagte ihm die Stimme.
Im US-Bundesstaat Texas ist Tracy Beatty (†61) per Giftspritze hingerichtet worden. Der Häftling hatte im November 2003 seine eigene Mutter erwürgt, saß seitdem wegen Mordes im Todestrakt von Huntsville.
Wie Medien berichten, war die Frau des 61-Jährigen bei der Hinrichtung anwesend. Als Beatty – festgeschnallt auf einer Bahre – in den Raum geschoben wurde, sagte er an seine hinter einer Glasscheibe stehende Lebensgefährtin gerichtet: „Ich will dich nicht verlassen, Baby. Wir sehen uns, wenn du dort ankommst. Ich liebe dich.“ Dabei schluchzte er.
„Wir sehen uns auf der anderen Seite“
Tracy Beatty gedachte auch seinen Mitgefangen. „Ich liebe euch, Brüder. Wir sehen uns auf der anderen Seite.“ Um 18.39 Uhr Ortszeit wurde er für tot erklärt.
Die Anwälte des Mutter-Mörders hatten bis zuletzt versucht, die Hinrichtung zu verhindern. Sie argumentierten, der Texaner habe zum Zeitpunkt der Tat an einer psychischen Erkrankung gelitten. Erfolglos. Der Oberste Gerichtshof der USA schmetterte die Berufung am Mittwoch ab. Am selben Tag musste Beatty sterben.
Vor 19 Jahren hatte der Drogenabhängige Carolyn Click (†62) im Streit getötet, die Leiche im Garten vor dem Wohnwagen vergraben. Anschließend nahm er ihr Geld und besorgte sich Stoff.
Die nächste Hinrichtung ist bereits geplant
Laut Nachbarn gab es ständig Ärger zwischen Mutter und Sohn. Mehrfach soll Tracy Beatty die Frau angegriffen haben, woraufhin sie den Junkie vor die Tür setzen wollte. Vor Gericht sagte Anwohnerin Lieanna Wilkerson: „Mehrmals hatte er gedroht, er werde sie zum Schweigen bringen.“
Der 61-Jährige ist bereits der vierte Todeskandidat aus Texas, der in diesem Jahr hingerichtet wurde. Die nächste Tötung ist bereits geplant: Am 16. November dieses Jahres soll Stephen Barbee (55) sterben. Eine Jury sah es als erwiesen an, dass er 2005 seine schwangere Ex-Freundin Lisa Underwood (†34) und deren sieben Jahre alten Sohn Jayden ermordet hat.
QUÉ ES UN POETA
A poet is a man
Who doubts and dreams
Reverberating words
A hitter of thoughts
A fool in the hill
Counting yesterdays
Words quivering
Darts
From the rucksack cross belt
Hitting the flesh with its spears
Ransacking the dictionaries
Pursuing beauty
He ends in poverty
The boor bard
But I can see the angelical wheels
Turning up and own over the hammock
The couch of Procustus
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE ET UNILATÉRALE Lisons Céline dans sa prose emmêlée soufflent des airs de liberté
LISEZ CÉLINE
Cet été 1964, à tout juste vingt ans, j'arrive à Paris. Un brouhaha de liberté (me vidant) m'a frappé au visage. C'était agréable de ne pas se sentir comme un étranger dans cette ville. Sur les murs du tunnel du métro du pont de l'Alma où la pauvre Lady Di mourra tragiquement, il y avait un grand graffiti "Lisez Céline".
Je trouvais du travail rue de la Pompe et chaque matin en prenant le métro à l'aube je tombais sur cette affiche alors que les radios diffusaient des chansons de Gilbert Becaude. Je me souviens d'un :
paris l'éveil
J'ai pas sommeil
Il va travailler dans les usines de la banlieue, s'entretient avec les ouvriers, dont beaucoup sont des Espagnols émigrés de la guerre civile. J'ai gagné mon premier argent et avec les économies j'ai acheté tous les jours un livre Gallimard de la collection livre de poche qui valait deux grancos. Je garde tous ces textes dans un tiroir. "lettres de mon moulin", "La Nauseé" et toutes les oeuvres d'André Gide et maintenant cette annonce Lissez Céline résonne dans ma mémoire.
J'ai acheté le roman de Céline mais je ne l'ai pas compris. Il mettait des mots que le dictionnaire n'apportait pas. Jargon pur. Argot dynamique et quand un Parisien "démarre un bavarder comme ça !", on a du mal à suivre. Ils ont l'air de chanter, mais non, ils restent avec vous.
Avec mes premières tentatives littéraires vinrent les amours naissantes. J'avais une petite amie irlandaise. Très catholique.
Je l'ai accompagnée tous les dimanches à la messe à Notre Dame mais elle a refusé de coucher avec moi car elle disait "c'est un péché" (c'est un péché) mais elle m'a permis de gérer tout ce que je voulais sans atteindre la finale.
Une fois, j'ai fait un clin d'œil à une femme noire et il s'est avéré qu'elle était l'épouse d'un musulman. Un après-midi je me suis retrouvé à la sortie du restaurant de la Cité Universitaire avec un homme noir qui mesurait plus de deux mètres et pesait cent kilos qui m'a dit :
- Je te crasser la tête, cochon
Oui, j'ai lu Céline par à-coups ou du moins essayé. Le noir jaloux ne m'a pas cassé la tête Ainsi, dans cette Europe libre, désintéressée et anarchique, la morbidité de l'antisémitisme n'avait pas surgi. Il s'agissait d'oublier les horreurs de la guerre mondiale et beaucoup de jeunes comme moi ignoraient que Céline avait été emprisonnée en tant que collaboratrice.
Or, dans son Voyage au bout de la nuit, il ne dit jamais de mal des Juifs. Que fait ressortir sa défense des pauvres et des opprimés, il y a toujours eu cet auteur qui était le médecin des pauvres de Paris, avec ceux d'en bas et en tant que médecin il dispensait des soins de santé gratuits aux déshérités de fortune dans la Cité Lumière .
Sa prose est comme une laisse qui met à disposition du lecteur tout le jargon de la pègre avec ce ton chantant et bouffon du Parisien. Malgré ses critiques du système, il aimait la France.
Il était un combattant décoré de la Légion d'honneur pendant la Première Guerre mondiale. Une bombe a endommagé l'articulation d'un bras et ses oreilles ont bourdonné toute sa vie. Laissez Céline. Vive la France. Sa mémoire est enveloppée dans les souvenirs des chansons de BECAUD, Aznavour et Brassens. Sa prose est comme une putain de machine, précise et puissante, qui ne convient pas aux palais délicats. "Notre vie est un voyage hivernal et infernal en regardant le ciel où les étoiles ne brillent plus"
GEGEN DEN EINZELNEN UND EINSEITIGEN GEDANKEN LESEN WIR CELINE IN IHRER VERWIRRTEN PROSA, DIE LUFT DER FREIHEIT WEHT
LISEZ CELINE
In jenem Sommer 1964 kam ich im Alter von nur zwanzig Jahren in Paris an. Ein Tumult der Freiheit (der mich entleert) schlug mir ins Gesicht. Es war schön, sich in dieser Stadt nicht wie ein Ausländer zu fühlen. An den Wänden des U-Bahn-Tunnels der Alma-Brücke, in dem die arme Lady Di auf tragische Weise sterben würde, befand sich ein großes Graffiti „Lisez Celine“.
Ich fand Arbeit in der Rue de la Pompe, und jeden Morgen, wenn ich im Morgengrauen in die U-Bahn fuhr, stieß ich auf dieses Plakat, während die Radios Lieder von Gilbert Becaude ausstrahlten. Ich erinnere mich an einen:
Paris seveille
J´ai pas sommeil
Er ging zur Arbeit in die Fabriken der Banlieue, sprach mit den Arbeitern, viele von ihnen spanische Emigranten aus dem Bürgerkrieg. Ich verdiente mein erstes Geld und kaufte mir von den Ersparnissen jeden Tag ein Gallimard-Buch aus der Livre de Poche-Sammlung im Wert von zwei Grancos. Ich bewahre all diese Texte in einer Schublade auf. "Briefe aus meiner Mühle", "La Nauseé" und all die Werke von André Gide und jetzt die Anzeige von Lissez Celine hallt in meiner Erinnerung wider.
Ich habe Celines Roman gekauft, aber ich habe ihn nicht verstanden. Es setzte Wörter, die das Wörterbuch nicht brachte. Reiner Jargon. Dynamischer Slang und wenn ein Pariser „einen bavarder comme ça anfängt!", ist es schwer zu verstehen. Sie scheinen zu singen, aber nein, sie bleiben bei dir.
Mit meinen ersten schriftstellerischen Versuchen kamen die beginnenden Liebschaften. Ich hatte eine irische Freundin. Sehr katholisch.
Ich begleitete sie jeden Sonntag zur Messe in Notre Dame, aber sie weigerte sich, mit mir ins Bett zu gehen, weil sie sagte: „Es ist eine Sünde“ (es ist eine Sünde), aber sie erlaubte mir, alles zu erledigen, was ich wollte, ohne das Finale zu erreichen.
Ich habe einmal einer schwarzen Frau zugezwinkert und es stellte sich heraus, dass sie die Frau eines Muslims war. Eines Nachmittags fand ich mich am Ausgang des Restaurants Cité Universitaire mit einem über zwei Meter großen und hundert Kilo schweren Schwarzen wieder, der mir sagte:
- Je krasser la tête, cochon
Ja, ich habe Celine stoßweise gelesen oder zumindest versucht. Eifersüchtiges Schwarz hat mir nicht den Kopf gebrochen In diesem freien, uneigennützigen und gesetzlosen Europa war die Morbidität des Antisemitismus also nicht entstanden. Es ging darum, die Schrecken des Weltkriegs zu vergessen, und viele junge Leute wie ich wussten nicht, dass Celine als Kollaborateurin inhaftiert worden war.
Jetzt, in seiner Reise zum Ende der Nacht, spricht er nie schlecht über die Juden. Was seine Verteidigung der Armen und der Unterlegenen hervorbringt, war immer dieser Autor, der der Arzt der Armen von Paris war, mit denen von unten und als Arzt spendete er den Enterbten des Vermögens in der Cité Lumière kostenlose Gesundheitsversorgung .
Seine Prosa ist wie eine Leine, die dem Leser mit dem Singsang, Possenreißerton des Parisers den ganzen Jargon der Unterwelt zugänglich macht. Obwohl er das System kritisierte, liebte er Frankreich.
Er war ein mit der Ehrenlegion ausgezeichneter Kämpfer im Ersten Weltkrieg. Eine Bombe beschädigte das Gelenk in einem Arm und seine Ohren summten sein ganzes Leben lang. Lissez Céline. Lebe Frankreich. Seine Erinnerung ist eingehüllt in die Erinnerungen an die Songs von BECAUD, Aznavour und Brassens. Seine Prosa ist wie eine Fickmaschine, akkurat und kraftvoll, nichts für zarte Gaumen. „Unser Leben ist eine winterliche und höllische Reise mit Blick auf den Himmel, wo die Sterne nicht mehr leuchten“
AGAINST SINGLE AND UNILATERAL THOUGHT LET'S READ CELINE IN HER TANGLED PROSE THE AIRS OF FREEDOM ARE BLOWING
LISEZ CELINE
That summer of 1964, just twenty years old, I arrived in Paris. A hubbub of freedom (emptying me) hit me in the face. It was nice not to feel like a foreigner in that city. On the walls of the Alma Bridge subway tunnel where poor Lady Di would tragically die, there was a large graffiti "Lisez Celine".
I found work on the Rue de la Pompe and every morning when I took the subway at dawn I ran into that poster while the radios broadcast songs by Gilbert Becaude. I remember one:
paris s'eveille
J´ai pas sommeil
He went to work in the factories of the banlieu, spoke with the workers, many of them Spanish emigrants from the civil war. I earned my first money and with the savings I bought a Gallimard book every day from the livre de poche collection that was worth two grancos. I keep all those texts in a drawer. "letters from my mill", "La Nauseé" and all the works of André Gide and now that Lissez Celine ad echoes in my memory.
I bought Celine's novel but I didn't understand it. It put words that the dictionary did not bring. Pure jargon. Dynamic slang and when a Parisian "starts a bavarder comme ça!" it's hard to follow. They seem to sing, but no, they're staying with you.
With my first literary attempts came the incipient love affairs. I had an Irish girlfriend. Very catholic.
She accompanied her every Sunday to mass at Notre Dame but she refused to go to bed with me because she said "it is a sin" (it is a sin) but she allowed me to handle everything I wanted without reaching the final.
I once winked at a black woman and it turns out she was the wife of a Muslim. One afternoon I found myself at the exit of the Cité Universitaire restaurant with a black man who was over two meters tall and weighed a hundred kilos. She told me:
- Je you go crasser la tête, cochon
Yes, I read Celine in fits and starts or at least tried. Jealous black didn't break my head So in that free, disinterested and lawless Europe the morbidity of anti-Semitism had not arisen. It was about forgetting the horrors of the world war and many young people like me were unaware that Celine had been jailed as a collaborator.
Now, in her Journey to the End of the Night, Jews are never spoken ill of. What does bring out his defense of the poor and the underdog, there was always that author who was the doctor of the poor of Paris, with those from below and as a doctor he dispensed free health care to the disinherited of fortune in the Cité Lumière.
His prose is like a leash that makes available to the reader all the jargon of the underworld with that singsong, buffoonish tone of the Parisian. Despite criticizing the system, he loved France.
He was a decorated combatant with the Legion of Honor in the First World War. A bomb destroyed the joint in one of his arms and his ears had been buzzing all his life. Lissez Celine. Live France. The memory of her comes wrapped in the memories of the songs by BECAUD, Aznavour and Brassens. His prose is like a fucking machine, accurate and forceful, not suitable for delicate palates. "Our life is a winter and hellish journey looking at the sky where the stars no longer shine"
ПРОТИВ ЕДИНСТВЕННОЙ И ОДНОСТОРОННЕЙ МЫСЛИ ДАВАЙТЕ ПРОЧИТАЕМ СЕЛИН В ЕЕ ЗАПУТАННОЙ ПРОЗЕ ДУЕТ ВОЗДУХ СВОБОДЫ
ЛИЗЕС СЕЛИН
Тем летом 1964 года, когда мне было всего двадцать лет, я приехал в Париж. Гул свободы (опустошающий меня) ударил меня по лицу. Было приятно не чувствовать себя иностранцем в этом городе. На стенах туннеля метро Alma Bridge, где трагически погибла бедная Леди Ди, было большое граффити «Лизез Селин».
Я нашел работу на улице Помп и каждое утро, садясь в метро на рассвете, сталкивался с этой афишей, пока по радио транслировались песни Жильбера Бекода. Я помню один:
Пэрис Севей
J'ai pas sommeil
Он ходил работать на фабрики пригородов, общался с рабочими, многие из которых были испанскими эмигрантами времен гражданской войны. Я заработал свои первые деньги и на сбережения каждый день покупал книгу Галлимара из коллекции livre de poche, которая стоила два гранко. Я храню все эти тексты в ящике стола. «Письма с моей мельницы», «Тошнота» и все работы Андре Жида, а теперь и реклама Лиссез Селин эхом отдаются в моей памяти.
Я купил роман Селин, но не понял его. В него вставлены слова, которых не нашел словарь. Чистый жаргон. Динамичный сленг и когда парижанин "начинает bavarder comme ça!" трудно уследить.Они вроде поют, а нет, остаются с тобой.
С моими первыми литературными попытками пришли зарождающиеся любовные связи. У меня была девушка-ирландка. Очень католический.
Я сопровождал ее каждое воскресенье на мессу в Нотр-Дам, но она отказалась лечь со мной в постель, потому что сказала «это грех» (это грех), но она позволила мне справиться со всем, что я хотел, не дойдя до финала.
Я как-то подмигнул негритянке и оказалось, что она была женой мусульманина. Однажды днем я оказался на выходе из ресторана Cité Universitaire с темнокожим мужчиной ростом под два метра и весом под сто килограммов, который сказал мне:
- Je you go crasser la tête, cochon
Да, я читал Селин урывками или, по крайней мере, пытался. Ревнивый черный не сломал мне голову Так что в той свободной, бескорыстной и беззаконной Европе болезнь антисемитизма не возникла. Речь шла о том, чтобы забыть об ужасах мировой войны, и многие молодые люди, такие как я, не знали, что Селин была заключена в тюрьму как коллаборационистка.
Так вот, в своем «Путешествии на край ночи» он никогда не говорит плохо о евреях. Что делает его защиту бедных и обездоленных, всегда был тот автор, который был врачом парижской бедноты, с теми, кто снизу, и как врач он бесплатно лечил обездоленных в Сите Люмьер. .
Его проза подобна поводку, который делает доступным читателю весь жаргон преступного мира с тем певучим, шутовским тоном парижанина. Несмотря на критику системы, он любил Францию.
Он был бойцом, награжденным орденом Почетного легиона в Первую мировую войну. Бомба повредила сустав на одной руке и всю жизнь гудело в ушах. Лиссез Селин. Живи Франция. Его память окутана воспоминаниями о песнях БЕКО, Азнавура и Брассенса. Его проза похожа на гребаную машину, точную и сильную, не подходящую для тонкого вкуса. «Наша жизнь — это зимнее и адское путешествие, глядя в небо, где больше не светят звезды»
CONTRA EL PENSAMIENTO ÚNICO Y UNILATERAL LEAMOS A CELINE EN SU PROSA ENMARAÑADA SOPLAN AIRES DE LIBERTAD
LISEZ CELINE
Aquel verano de 1964 con veinte años recién cumplidos yo llegué a Paris. Una batahola de libertad (la vacarme) me dio en los hocicos. Era hermoso no sentirse extranjero en aquella ciudad. En las paredes del túnel del metro del Puente de Alma donde moriría trágicamente la pobre Lady Di había una gran pintada "Lisez Celine".
Encontré trabajo en la Rue de la Pompe y todas las mañanas al tomar el metro de madrugada me topaba con aquel cartel mientras las radios emitían canciones de Gilbert Becaude. Recuerdo una:
Paris s´eveille
J´ai pas sommeil
Iba a trabajar a las fábricas de la banlieu, hablaba con los obreros, muchos de ellos emigrantes españoles de la guerra civil. Ganaba mis primeros dineros y con los ahorros me compraba todos los dias un libro de Gallimard de la coleccion livre de poche que valían dos grancos. Guardo todos aquellos textos en un cajón. "las cartas de mi molino", "La Nauseé" y todas las obras de André Gide y ahora retumba en mi memoria aquel anuncio Lissez Celine.
Compré la novela de Celine pero no la entendí. Ponía palabras que no traía el diccionario. Pura jerga. Argot dinámico y cuando un parisino "commence a bavarder comme ça!“ es difícil seguirle. Parece que cantan, pero no, es que se están quedando contigo.
Con mis primeros tanteos literarios vinieron los incipientes escarceos amorosos. Tuve una novia irlandesa. Muy católica.
La acompañaba todos los domingos a la misa en Notre Dame pero se resistió a ir a la cama conmigo porque decía "it is a sin" (es pecado) pero me permitía magrear todo cuanto quisiera sin llegar a lo definitivo.
Una vez guiñé el ojo a una negra y resulta que era la esposa de un musulmán. Una tarde me encontré a la salida del restaurante de la Cité Universitaire con un negrazo que media más de dos metros y pesaba cien kilos que me dijo:
- Je te vais crasser la tête, cochon
Sí yo a trancas y barrancas leía a Celine o al menos trataba. El negro celoso no me rompió la cabeza. Entonces en aquella Europa libre, desinteresada y desaforada no había surgido el morbo del antisemitismo. Se trataba de olvidar los horrores de la guerra mundial y muchos jóvenes como yo ignoraban que Celine había estado en chirona por colaboracionista.
Ahora bien, en su Viaje al Final de la Noche jamás se habla mal de los judíos. Lo que sí saca a relucir su defensa del pobre y del underdog, siempre estuvo aquel autor que era el médico de los pobres de París, con los de abajo y como médico dispensaba asistencia sanitaria gratuita a los desheredados de la fortuna en la Cité Lumiére.
Su prosa es como una tralla que pone a disposición del lector toda la jerga de los bajos fondos con ese tono cantarín y bufón del parisino. A pesar de criticar al sistema, amó la Francia.
Fue combatiente condecorado con la legión de honor en la primera guerra mundial. Una bomba le mermó la articulación de un brazo y los oídos le zumbaron toda la vida. Lissez Celine. Vive la France. Su recuerdo viene envuelto en los recuerdos de las canciones de BECAUD, Aznavour y Brassens. Su prosa es como una máquina de follar, certera y contundente, no apta para paladares delicados. "Nuestra vida es un viaje invernal e infernal mirando al cielo donde las estrellas no lucen más”
05/10/22