2025-02-24

 LA BITE DE RASPUTIN ET SES YEUX QUI PERÇAIENT LES FEMMES












MON ENTRETIEN AVEC RASPUTIN SON FANTÔME M'EST APPARU UNE NUIT PENDANT QUE JE CHANTAIS L'AKATHISTOS

 Le retour de Raspoutine




Dans la nuit du 11 février, au petit matin, je lisais un passage de l’Évangile tout en écoutant le chant du psautier diffusé sur Internet par les moines d’un monastère lointain de Vologda.


Je profite généralement de l'éveil pour écrire et lire quand tout est calme. Le nocturne est une invitation à la réflexion.


Soudain, j'entends un bruit étrange, comme des cloches qui sonnent avec fracas. Ma cellule est illuminée par une lumière ardente. Je lève les yeux de mon clavier d'ordinateur et vois derrière moi, regardant par la fenêtre qui donne sur le jardin arrière, un homme avec un long visage et des yeux très puissants. C'était effrayant de les regarder car ils ressemblaient plus à des fers rouges qu'à des yeux. Il était de taille moyenne, avec de très longs bras et des mains charnues comme celles d'un paysan, avec des cheveux hirsutes et une barbe apostolique séparée en deux. Il portait la soutane classique des papes russes (r i a s a) à manches larges. Sur sa poitrine, il portait la (panagia) ou pectoral sculpté en or avec une croix inversée.


J'étais terrifiée parce que l'icône de Saint Nicolas de Radonège qui protège ma chambre s'est soudainement éteinte. Le regard intense, comme s’il essayait de sonder l’âme de celui qui le regardait, me faisait trembler. C'est Gregorio Efimovitch, revenant de l'enfer au milieu des rires et du bruit des chaînes, qui m'a transmis un message. Un dialogue s'engagea alors entre les deux.


MOI : Que veux-tu de moi, Père Grégoire ?


RASPUTIN : N'écris pas de mauvaises choses sur moi. Le malheur arrive à tous ceux qui parlent mal de moi.




MOI : Justement, je lisais les mémoires du prince, celui qui a mis fin à la vie du pape Youssoupov, le membre de la famille impériale qui vous a empoisonné en mettant du cyanure dans votre boisson. Le poison n'eut aucun effet et il dut appeler le Grand-Duc et un agent des services secrets anglais. Ils t'ont criblé de balles sans pouvoir t'achever. Ils ont jeté ton cadavre dans la Neva.


Le rapport de police indique que vous êtes mort par noyade et non par balle. Tout cela est très étrange, presque incroyable.


RASPUTIN : Je suis un Sibérien costaud. Mon père était un voleur de bétail. J'ai apprivoisé des chevaux avant d'entrer au couvent.


Il s'est signé de la main gauche et m'a lancé un regard horrible. J'ai vu le diable dans ces yeux. C’étaient les yeux qui hypnotisaient les coquettes de Petrograd et les femmes de la haute société.


 Mon grenier, ma modeste chambre, commençait à sentir le soufre. C'est le signe de l'arrivée du Mal.


 Le rire sarcastique des démons pouvait être entendu dans le couloir menant à l'entrepôt de la librairie. Grigory se signa alors en arrière. Il a fait un gribouillage et a continué son discours.


RASPUTIN : L'officier de garde Youssoupov était un pédé et un cocu. Je suis allé à son palais parce qu'il voulait rencontrer sa femme qui était la nièce de l'impératrice. Je suis tombé dans le piège. Ils m'ont tendu une embuscade. Les services secrets anglais espionnaient mes réactions au vin et au cyanure dans l'arrière-salle. Oui, l'officier de garde était amoureux de moi. Elle avait entendu parler de mon énorme bite de presque trente centimètres. Elle voulait l'essayer comme le faisaient les dames de la haute société de la cour impériale. Ils ont succombé à mes pouvoirs magiques. C'est la force de la nature. Eros et Bacchus règnent sur la terre.


MOI : Tu es un faune. D'après ce que je vois sur Internet, certaines femmes veulent vous canoniser et mettre l'auréole d'un confesseur sur votre tête. Cela me semble un sacrilège.


RASPUTIN : N'en parle pas, diacre. Il y a encore beaucoup de mes disciples. Ce sont des reliques de ma secte des « x i l i a c h i » (sauteurs) nous dansions autour d'un feu de joie puis copulions avec les nonnes. Ces danses représentaient pour moi les blessures que je porte dans ma tête parce que mon amie Gusseva, mon amie de Prokoskovie, le village sibérien où je suis née, voulait me tuer pour l'avoir abandonnée et avoir eu une liaison avec une religieuse appelée Héliodora (elle m'a montré la cicatrice, encore lumineuse à travers la lumière de l'aube qui illuminait la cellule).


MOI : Vous étiez un yurodivi, un pèlerin russe, un aventurier maléfique, un cynique et un hypocrite qui se faisait passer pour un saint et était un satyre.


RASPUTIN : J'ai des pouvoirs magiques. Je peux le prouver. Regardez mes mains (il m'a montré ses énormes mains musulmanes) ces mains ont soigné le tsarévitch et caressé les seins allemands de l'impératrice Alexandra Feodorovna ou d'Alice von Hessen


MOI : Sors d'ici. Calomniateur et blasphémateur.


En disant cela, je serrais contre ma poitrine le chapelet que je porte toujours avec moi. Un rire tonitruant se répandit dans le jardin central, réveillant les voisins qui se préparaient à commencer leur journée de travail. J'ai entendu le bruit des stores qui se relevaient. Ce blasphème était la chose la plus scandaleuse que j’avais entendue depuis longtemps. Le tsar Nicolas II était le meilleur père de famille, l'homme le plus chaste et le meilleur de la dynastie des Romanov et ce spectre diabolique se moquait des rivières de sang de sa profanation angoissée qui

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