MASSE MOYENNE À MOSCOU RAYONNE LA CHARITÉ DE BEAUTÉ. CHARISME ET COMPRÉHENSION
Année après année, grâce à Internet, cette merveilleuse invention, je peux assister par satellite à la messe de la Nativité dans la Cathédrale du Sauveur.
Je me remplis de beauté, je m'imprègne de beauté, de pardon et d'espoir : le halo magique de la lune qui brille devant ma fenêtre, le silence de la nuit de l'Épiphanie, les lumières qui s'éteignent. C’est ce que les Grecs appelaient « phylocalie » (culte de la beauté)
Les magiciens qui repartent après la grande parade.
Mais une lumière continue de briller à l’Est. Lumière des âmes. L'éclat des capes pluviales des prêtres, les longues barbes des archimandrites, la voix sereine et claire du patriarche. Le protodiacre Constantin, un Moldave qui perce les profondeurs de l'Averne en faisant l'octave grave pendant qu'un autre prêtre fait le contrepoint et attaque les litanies, avec le cri solennel : Dieu est né.
Message de paix pour une humanité convulsée, en guerre, désorientée et ivre. Derrière un chœur mixte de voix magiques chantent des chants de Noël. Il n'y a rien de plus beau que la voix humaine. Oublions les guitares, le hautbois triomphant, l'ocarina JOYEUSE ET PEINTURE, les violons sanglotants, la flûte traversière qui trille dans la forêt. Le rebec qui pleure et chante.
Près de trois heures à pied. Le clergé et les paroissiens ont enduré le rite solennel de cette longue messe de minuit les pieds secs.
Les caméras de télévision nous montraient la beauté de ces visages russes tandis que les anges du ciel parcouraient les coupoles jusqu'au triforium, parfumant l'iconostase du battement de leurs ailes pour répéter le message qu'ils avaient annoncé dans le village palestinien de Bethléem Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté.
Une fois la cérémonie terminée, très tôt le matin, j'ai embrassé les icônes et je me suis couché.
dimanche 7 janvier 2024
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