2024-12-31

 









Carter A FAMILY MAN EL PADRINO DE LA DEMOCRACIA ESPAÑOLA

 

Quisieron los dioses que yo fuera el contador de aquella historia del Democracy in Spain like the rain falls mainly in the plains. Acepté el acertijo a regañadientes. Washington y Nueva Yoprk se trasformaron en el portal de Belén y no habían llegado los reyes magos.

Carrillo, don Juan el padre del rey, y el propio rey Juan Carlos que se quedó extasiado delante de estos ojos míos que ha de tragar la tierra ante las tetas de una ojiozarca irlandesa. Creo que la pediría el teléfono para después hacer guarrerías con su Majestad en el hotel.

A Suárez, Kissinger propiciciante, en la Casa Blanca le extendieron la alfombra roja. Se hizo un corrillo y a mí se me ocurrió decir, pero, hombre, por Dios lo tienen cercado los tíos de la CIA con sus micrófonos.

 Recuerdo la cara de circunstancias que puso el pobre Pepe Oneto y Onega me mostró sus manos, había ido con Carrillo a los mítines y le salieron a los dos callos de tantas diestras como estrecharon. Fue todo un desembarco.

Tierno Galván otro de los huéspedes de las conferencias en Columbia ya estaba cantando su frase preferida: ojo al loro. España que había sido un país importante con Franco ahora se transformaba en una taifa que pagaría sus parias y sus pechas al amo norteamericano.

Viví la era Carter en un sinvivir. Merodeaba y hacia lobbying por los pasillos de la Onu Benjamin Netamyahu. Postulaba por la destitución del secretario generl Kurt Walheim que había sido oficial de la Wehrmacht y lo consiguió. Un par de veces pude hablar  con él. Su padre era un eminente hispanista conocedor de la diáspora sefardí y hablaba un poco español.

 La ONU me pareció una casa putas bien lo demostró Castillo Puche en una novela y dejé de ir. Renuncié a la oficina con el cabreo subsiguiente del indio que se sentaba en la mesa de enfrente. Eres idiota. ¿Por qué? Estoy harto de ver navegar detrás de mi ventana las gabarras que transportan toda la mierda de Nueva York y aquí de noticias nada. Conciliábulos e intrigas. El agua de la bahía está sucia y a veces arrastran cadáveres de los suicidas.

 Sin embargo, creo que la era Carter fue un tiempo tranquilo, aparte de las idas y venidas de los políticos hispanos dando pábulo a la transición. Yo aprendí muchas cosas.

 Era un hombre de familia que exaltaba los valores cristianos. Mis crónicas andan por ahí desperdigadas en los anales de las hemerotecas y yo tengo un montón. 

Tenía pensado escribir un libro sobre mi experiencia en la corresponsalía neoyorquina pero temí ser motejado de hereje por los nuevos inquisidores de cuello duro y aires petulantes de demócratas.

 Se nos acusa de colaboracionistas, nos han echado a la gehena, al infierno del silencio y del olvido. Éramos caballeros mutilados, pero ¿para qué? La democracia es un trágala una podrida manzan con bicho. Intolerante con el adversario.

Nos han convertido en jodíos cojos a nosotros que éramos caballeros mutilados de guerra; no lo conseguiré distribuir, soy un escritor marcado. Pese a tal, yo resistiré hasta el final. No me rindo.

 

martes, 31 de diciembre de 2024


 JIMMY QUE J'AI DIT POUR LES LECTEURS ESPAGNOLS DE LA PRESSE DU MOUVEMENT DE L'ÈRE CARTER et J'AI FERMÉ LE MAGASIN




Au cours de l'hiver 1976, lorsque j'ai débarqué sur l'Iberia Jumbo, c'était le jour de la Saint-André, le 30 novembre, et une épaisse couche de neige était tombée. Tout semblait différent et génial à la fois.


L’Amérique comme la Russie est une énigme que j’ai essayé de refléter dans le miroir historique de mes chroniques. J'ai toujours écrit cent heures et le premier coup d'œil compte. Je suis venu couvrir le correspondant de Londres, habitué à l'élégance britannique, au brouillard londonien, à parler poli et élégant en utilisant un euphémisme, mais les Américains utilisent un jargon direct et agressif.


Un mauvais comportement, la pire éducation peuvent faire partie de votre code de valeurs. Il faut aller à l'essentiel. Les gars sympas ne durent pas dans cette ville. Les bonnes personnes ne durent pas longtemps à New York. C'était un adage.


Innocente de ma part, New York me paraissait une ville de plouc mais cela m'a endurci. Les trois mots que j’ai entendus le plus souvent à mon arrivée dans l’argot new-yorkais : dollar, merde, putain et enfoiré. Je pense que ma bonne étoile ou une fée m'a aidé à survivre dans le bourbier.


Carter Jimmy, un producteur d'arachides de Géorgie. Un bon garçon, qui avait servi dans la marine sous les ordres du général Rickover, le chef de la flotte de sous-marins nucléaires qui a fini par détester la guerre atomique et cela l'a marqué.


La presse l'a mal traité, mais j'ai aimé la congruence de son langage, l'amour qu'il avait pour sa femme Rosalyn, sa mère, une dame du Sud aux bras forts, et sa fille, la petite Amy, qui faisait la joie de la Maison Blanche et une mine d'or pour la presse modeste comme le New York Post pour sa naïveté de petite ville.


La vérité est que Jimmy Carter avait un air un peu redneck chez lui. Son fervent christianisme chaque dimanche où il assistait aux offices religieux dans son église baptiste ne correspondait pas à un Washington où dominaient la franc-maçonnerie et les sionistes. C'était un Dernier de la race exceptionnel. Le dernier d'une génération. J'ai deviné le changement qui allait survenir et de ce sentiment de culpabilité d'une époque qui se termine, je me suis habillé un peu mélancolique selon le ton des dépêches que j'envoyais à Madrid depuis l'ONU ou depuis le télex de chez moi.


Son administration a évité une guerre nucléaire parce que la Russie de Brejnev n’était pas celle de Poutine et que des exercices d’alarme et d’alerte nucléaires étaient périodiquement diffusés sur les stations de radio de New York.


Un jour, j'ai touché juste et j'ai failli être expulsé des États-Unis lorsque j'ai écrit que les artilleurs côtiers avaient abattu un missile russe qui s'était retrouvé dans la nature canadienne.


 J'ai rectifié le tir et Dieu m'a aidé à m'en sortir car on m'a donné quinze jours pour rentrer à Madrid. J'avais pour partisan un juif, M. Stricker, qui m'aimait beaucoup. Un autre Sam hébreu qui appartenait à la CIA m'a aidé à obtenir mon permis de conduire et je lui dois toujours les cinquante pesos pour la ferme.


Au-delà de la crise des otages (les Américains ont commis une erreur majeure en renversant Shah Rezas Pavlei et en gérant le retour de Khomeini à Téhéran)


 Une autre erreur a été l’abattage de Somoza, un ami des Américains qui a été laissé pour compte. Mais surtout, si j’évalue cette époque avec la perspective que donnent les décennies, c’est que la démocratie s’y est forgée et orchestrée.


Carrillo est venu donner une conférence en Colombie, j'ai écouté Felipe González donner une conférence qui était Paulina et lorsqu'une digne personne qui était correspondante d'Informaciones lui a demandé ce qui allait arriver au Mouvement Press, le grand Filipo a répondu avec insistance que nous le privatiserons, nous le vendrons.


Cette décision m'a rempli de fureur et dans la dernière chronique que j'ai envoyée de la ville des gratte-ciel, j'ai qualifié notre gouvernement d'hypocrite, de double jeu, et j'ai envoyé une photo de Don Juan de Bourbon qui avait débarqué à Laguardia un peu piripi. Une bouteille de whisky avait été placée entre lui et son compagnon pendant le vol.


Pourquoi Votre Altesse vient-elle ? Nous lui avons demandé. Jouer au golf. Et il n’est pas seulement venu jouer au golf. J'arrivais à autre chose. Il est venu livrer l’Espagne aux Yankees.


J'ai eu l'honneur de fermer le magasin et de rejoindre la liste des grands collègues correspondants d'Arriba et d'autres médias que j'avais servis : Blanco Tobio, Tuy Bueno, Celso Collazo, Felix Ortega, Jesus Hermida, Josemari Carrascal etc.


Aujourd'hui, Jimmy Carter est mort et je me pose toujours la même question qu'à l'époque. MON NOM EST JIMMY CARTER... Jimmy Who ?


 On ne saura jamais avec certitude qui était cet homme, épigone du rêve américain disparu après avoir cent ans. Rêve ou cauchemar ? Une énigme car ce qui s’en vient me semble inquiétant. Trump est la trompe d'Eustache. Est-ce que ça va s'effondrer ?

 JIMMY, DEN ICH DEN SPANISCHEN LESER DER PRESSE VON DER CARTER-ÄRA-BEWEGUNG ERZÄHLTE, UND ICH HABE DEN LADEN GESCHLOSSEN




Als ich im Winter 1976 auf dem Iberia Jumbo landete, war St. Andrew's Day, der 30. November, und es hatte dicht geschneit. Alles schien anders und großartig zugleich.


Amerika ist wie Russland ein Rätsel, das ich im historischen Spiegel meiner Chroniken widerzuspiegeln versuchte. Ich habe immer hundert pro Stunde geschrieben und der erste Blick ist das, was zählt. Von der Berichterstattung über den Londoner Korrespondenten, der an britische Eleganz und den Londoner Nebel gewöhnt war, kam ich dazu, elegant und elegant mit Understatement zu sprechen, während die Amerikaner einen direkten und aggressiven Jargon verwenden.


Schlechtes Benehmen und die schlechteste Erziehung können Teil Ihres Wertekodex sein. Man muss auf den Punkt kommen. Nette Kerle bleiben in dieser Stadt nicht lange bestehen. Gute Leute bleiben in New York nicht lange. Es war ein Sprichwort.


Unschuldig von mir, New York kam mir wie eine Redneck-Stadt vor, aber es hat mich abgehärtet. Die drei Wörter, die ich bei meiner Ankunft im New Yorker Slang am häufigsten hörte: Dollar, Shit, Fuck und Motherfucker. Ich glaube, mein guter Stern oder eine Fee haben mir geholfen, im Sumpf zu überleben.


Carter Jimmy, ein Erdnussbauer aus Georgia. Ein guter Junge, der in der Marine unter General Rickover gedient hatte, dem Chef der Atom-U-Boot-Flotte, der schließlich den Atomkrieg hasste, und das zeichnete ihn aus.


Die Presse behandelte ihn schlecht, aber ich mochte die Kongruenz seiner Sprache, die Liebe, die er zu seiner Frau Rosalyn, seiner Mutter, einer starkarmigen Dame aus dem Süden, und seiner Tochter, der kleinen Amy, hatte, die die Freude des Weißen Hauses war und Eine Goldgrube für die anspruchslose Presse wie die New York Post wegen ihrer kleinstädtischen Naivität.


Die Wahrheit ist, dass Jimmy Carter eine gewisse Redneck-Atmosphäre an sich hatte. Sein glühendes Christentum, an dem er jeden Sonntag Gottesdienste in seiner Baptistenkirche besuchte, passte wenig zu einem Washington, in dem Freimaurerei und Zionisten dominierten. Es war ein herausragender Leisten seiner Rasse. Der Letzte einer Generation. Ich ahnte den Wandel, der kommen würde, und aus diesem Schuldgefühl einer zu Ende gehenden Ära heraus kleidete ich mich etwas melancholisch in den Ton der Depeschen, die ich von der UNO oder vom Telex bei mir zu Hause nach Madrid schickte.


Seine Regierung vermied einen Atomkrieg, weil Breschnews Russland nicht Putins Russland war und in New Yorker Radiosender regelmäßig nukleare Alarm- und Alarmübungen ausgestrahlt wurden.


Einmal traf ich genau das Richtige und wurde beinahe aus den Vereinigten Staaten ausgewiesen, als ich schrieb, dass die Küstenschützen eine russische Rakete abgeschossen hätten, die in der kanadischen Wildnis gelandet sei.


 Ich habe es korrigiert und Gott hat mir geholfen, es zu überstehen, denn sie gaben mir fünfzehn Tage Zeit, um nach Madrid zurückzukehren. Mein Unterstützer war ein Jude, Herr Stricker, der mich sehr liebte. Ein anderer hebräischer Sam, der von der CIA war, half mir, meinen Führerschein zu bekommen, und ich schulde ihm immer noch die fünfzig Pesos für die Farm.


Abgesehen von der Geiselkrise (die Amerikaner machten einen großen Fehler, indem sie Schah Rezas Pavlei stürzten und Khomeinis Rückkehr nach Teheran managten)


 Ein weiterer Fehler war der Abschuss von Somoza, einem Freund der Amerikaner, der im Stich gelassen wurde. Vor allem aber, wenn ich diese Zeit aus der Perspektive bewerte, die die Jahrzehnte bieten, wurde dort die Demokratie geschmiedet und orchestriert.


Carrillo kam, um eine Konferenz in Kolumbien zu halten, ich hörte Felipe González zu, der einen Vortrag hielt, der Paulina war, und als eine würdige Person, die als Korrespondent für Informaciones fungierte, ihn fragte, was mit der Movement Press geschehen würde, antwortete der große Filipo nachdrücklich: Wir werden es privatisieren, wir werden es verkaufen.


Diese Entscheidung erfüllte mich mit Wut und in der letzten Chronik, die ich aus der Stadt der Wolkenkratzer schickte, nannte ich unsere Regierung heuchlerisch, dieses Doppelspiel, und ich schickte ein Foto von Don Juan de Borbón, der in Laguardia gelandet war, etwas piripi. Während des Fluges war zwischen ihm und seinem Begleiter eine Flasche Whisky geklemmt worden.


Wofür kommt Eure Hoheit? Wir haben ihn gefragt. Golf spielen. Und er kam nicht nur zum Golfspielen. Ich kam zu etwas anderem. Er kam, um Spanien den Yankees zu übergeben.


Ich hatte die Ehre, den Laden zu schließen und mich in die Liste der großartigen Korrespondentenkollegen von Arriba und anderen Medien einzufügen, die ich betreut hatte: Blanco Tobio, Tuy Bueno, Celso Collazo, Felix Ortega, Jesus Hermida, Josemari Carrascal usw.


Heute ist Jimmy Carter gestorben und ich stelle mir immer noch die gleiche Frage wie damals. MEIN NAME IST JIMMY CARTER...Jimmy Wer?


 Wir werden nie genau wissen, wer dieser Mann war, der Epigone des amerikanischen Traums, der nach seinem 100. Lebensjahr gegangen ist. Traum oder Albtraum? Ein Rätsel, denn was kommt, erscheint mir beunruhigend. Trump ist die Eustachische Röhre. Wird es auseinanderfallen?

 Джимми, о котором я рассказал испанским читателям прессы движения эпохи Картера и закрыл магазин.




Зимой 1976 года, когда я приземлился на «Иберия Джамбо», был День Святого Андрея, 30 ноября, и выпал густой снег. Все казалось другим и прекрасным одновременно.


Америка, как и Россия, — это загадка, которую я пытался отразить в историческом зеркале своих хроник. Я всегда писал со скоростью сто в час, и главное — первый взгляд. Я пришел из репортажа лондонского корреспондента, привыкшего к британской элегантности, к лондонскому туману, к тому, чтобы говорить изысканно и элегантно, используя преуменьшение, но американцы используют прямой и агрессивный жаргон.


Плохое поведение, худшее образование могут быть частью вашего кодекса ценностей. Вы должны добраться до сути. Хорошие парни не задерживаются в этом городе. Хорошие люди долго не задерживаются в Нью-Йорке. Это была пословица.


С моей стороны Нью-Йорк показался мне деревенским городом, но это закалило меня. Три слова, которые я чаще всего слышал по прибытии на сленге Нью-Йорка: доллар, дерьмо, ебать и ублюдок. Думаю, моя добрая звезда или фея помогли мне выжить в трясине.


Картер Джимми, выращивавший арахис из Джорджии. Хороший парень, служивший на флоте под командованием генерала Риковера, главнокомандующего атомным подводным флотом, который в итоге возненавидел атомную войну, и это его отличало.


Пресса относилась к нему плохо, но мне нравилось сходство его речи, любовь, которую он испытывал к своей жене Розалин, матери, сильной южанке, и дочери, маленькой Эми, которая была радостью Белого дома и золотая жила для низкопробной прессы, такой как New York Post из-за ее провинциальной наивности.


Правда в том, что Джимми Картер был немного деревенщиной. Его пылкое христианство каждое воскресенье, когда он посещал религиозные службы в своей баптистской церкви, мало соответствовало Вашингтону, где доминировали масонство и сионисты. Это был выдающийся последний представитель породы. Последний из поколения. Я догадывался, какие перемены произойдут, и от этого чувства вины за ушедшую эпоху я одевался несколько меланхолично в тоне депеш, которые я отправлял в Мадрид из ООН или по телексу у себя дома.


Его администрация избежала ядерной войны, потому что Россия Брежнева не была Россией Путина, а учения по ядерной тревоге и тревоге периодически транслировались по радиостанциям Нью-Йорка.


Однажды я попал в цель, и меня чуть не выслали из Соединенных Штатов, когда я написал, что береговые артиллеристы сбили российскую ракету, которая оказалась в канадской пустыне.


 Я исправил это, и Бог помог мне пережить это, потому что мне дали пятнадцать дней на возвращение в Мадрид. Моим сторонником был еврей г-н Стрикер, который меня очень любил. Другой еврей Сэм из ЦРУ помог мне получить водительские права, и я до сих пор должен ему пятьдесят песо за ферму.


Помимо кризиса с заложниками (американцы допустили большую ошибку, свергнув шаха Резаса Павлея и организовав возвращение Хомейни в Тегеран)


 Еще одной ошибкой стало убийство Сомосы, друга американцев, оказавшегося в беде. Но прежде всего, если я оцениваю то время с точки зрения десятилетий, то именно там была выкована и организована демократия.


Каррильо приехал на конференцию в Колумбию, я слушал Фелипе Гонсалеса, выступающего с речью Паулины, и когда достойный человек, работавший корреспондентом Informaciones, спросил его, что будет с Movement Press, великий Филиппо решительно ответил, что мы его приватизируем, продадим.


Это постановление привело меня в ярость, и в последней хронике, которую я прислал из города Небоскребов, я назвал наше правительство лицемерным, этой двойной игрой, и прислал фотографию дона Хуана де Бурбона, высадившегося в Лагуардии, несколько пирипи. Во время полета между ним и его спутником оказалась бутылка виски.


Зачем приходит ваше высочество? Мы спросили его. Играть в гольф. И он пришел не просто поиграть в гольф. Я собирался к чему-то другому. Он приехал, чтобы передать Испанию янки.


Я имел честь закрыть магазин и присоединиться к списку замечательных коллег-корреспондентов Аррибы и других СМИ, которым я обслуживал: Бланко Тобио, Туи Буэно, Селсо Кольясо, Феликс Ортега, Хесус Эрмида, Хосемари Карраскаль и т. д.


Сегодня умер Джимми Картер, и я до сих пор задаю себе тот же вопрос, что и тогда. МЕНЯ ЗОВУТ ДЖИММИ КАРТЕР... Джимми Кто?


 Мы никогда не узнаем наверняка, кем был этот человек, эпигон американской мечты, ушедший после того, как ему исполнилось сто лет. Мечта или кошмар? Загадка, потому что то, что происходит, кажется мне тревожным. Трамп – это евстахиева труба. Развалится ли он?

2024-12-30

 JIMMY WHO YO CONTÉ PARA LOS ESPAÑOLES LECTORES DE LA PRENSA DEL MOVIMIENTO LA ERA CARTER y CERRÉ LA TIENDA

 

EN el invierno del 76 cuando aterricé en el Jumbo de Iberia era el día de San Andrés 30 de noviembre y había caído una espesa nevada. Todo me pareció distinto y grandioso al propio tiempo.

América como Rusia es un enigma que traté de reflejar en el espejo ustorio de mis crónicas. Siempre he escrito a cien por hora y el primer golpe de vista es la que vale. Yo venía de cubrir la corresponsalía de Londres acostumbrado a la elegancia british, a la niebla londinense, al hablar pulido y elegante usando el understatement pero los americanos utilizan una jerga directa y agresiva.

La mala leche,  la peor educación puede formar parte de su código de valores. Hay que ir al grano. Nice guys dont last in this city. Las buenas personas duran poco en Nueva york. Era un adagio.

Inocente de mí Nueva York que me pareció una ciudad de paletos pero me curtió. Las tres palabras que escuché nada más llegar con más frecuencia en la jerga neoyorquina: dollar, shit, fuck y motherfucker. Creo que mi buena estrella o un hada me ayudó a sobrevivir en el marasmo.

Carter Jimmy who era un manisero de Georgia. Un buen chaval, que había servido en la marina a las órdenes del general Rickover el jefe de la flota de submarinos nucleares que acabó aborreciendo la guerra atómica y eso lo marcó.

La prensa lo trataba a batacazos pero a mí me gustaba la congruencia de su lenguaje, el amor que tenía a su mujer Rosalyn, a su madre una lady sureña de armas tomar y a su hija la pequeña Amy que era la alegría de la Casa Blanca y una mina de oro para la prensa de cejas bajas como el new York Post por su ingenuidad pueblerina.

La verdad es que Jimmy Carter tenía el aire un poco de paleto. Su ferviente cristianismo todos los domingos asistía a los servicios religiosos de su iglesia bautista encajaba poco con un Washington donde dominaba la masonería y los sionistas. Era un fuera de serie Last of the breed. El último de una generación. Yo adiviné el cambio que sobrevendría y de este sentimiento de culpa de una era que se acaba algo melancólico revestí  el tono de los despachos que enviaba a Madrid desde la Onu o desde el Telex de mi casa.

Su administración evitó una guerra nuclear porque la Rusia de Breznev no era la de Putin y en las radios de Nueva York se emitían periódicamente simulacros de alarma y de alerta nuclear.

En cierta ocasión yo di en la diana y estuve a punto de ser expulsado de Estado Unidos cuando escribí que los artilleros de costa habían derribado un misil ruso que fue a parar a las parameras del Canadá.

 Rectifiqué y Dios me ayudó a salir el paso porque me daban quince días para regresar a Madrid. Tuve por valedor  a un judío Mr. Stricker que me quería mucho. Otro hebreo Sam que era de la Cia me ayudó a sacar el carnet de conducir y aun le estoy debiendo los cincuenta dolores por la granjería.

Aparte de la crisis de los rehenes (los americanos cometieron un error mayúsculo derribando al sha Rezas Pavlei y manejando el regreso a Teheran de Jomeini)

 Otro error fue el derribo de Somoza un amigo de los norteamericanos al que dejaron en la estacada. Pero sobre todo si valúo aquella época con las perspectiva que dan las décadas fue que allí se fraguó y orquestó la democracia. La nuestra

Carrillo vino a dar una conferencia en Columbia, a Felipe González le escuché dando una charla que fue una paulina y cuando un meritorio que fungía como corresponsal del Informaciones le preguntó que qué iba a ser de la Prensa del Movimiento el gran Filipo repuso rotundo la privatizaremos, la venderemos. 

Me llenó de furia aquel dictamen y en la última crónica que remití desde la ciudad de los Rascacielos tildé de hipócritas a nuestro gobierno, aquel doble  juego, y mandé una fotos de don Juan de Borbón que había aterrizado en Laguardia algo  piripi. Se habían metido entre él y su acompañante una botella de güisqui entre pecho y espalda durante el vuelo.

¿A qué viene su alteza? Le preguntamos. A jugar al golf.  Y no venía a jugar solo al golf. Venía a algo más. Venía a entregar a España a los yanquis.

Me cupo el honor de cerrar la tienda y pertenecer la lista de grandes colegas  corresponsales de Arriba  y oros medio que había ejercido: Blanco Tobio, Tuy Bueno, Celso Collazo, Felix Ortega, Jesus Hermida, Josemari Carrascal etc.

Hoy murió Jimmy Carter y yo sigo haciéndome la misma pregunta que entonces  MY NAME IS JIMMY CARTER...Jimmy Who?

 Nunca sabremos a ciencia cierta quien era este hombre epígono del sueño americano que se ha ido después de cumplir cien años. ¿Sueño o pesadilla? Un enigma porque lo que viene me paree inquietante. Trump es la trompa de Eustaquio. ¿Se liará a trompazos?

2024-12-29

 CATOLICISMO CRUEL

 

Me fui a Cobeña aldea próxima a Alcalá a ver bañarse a las ninfas del Henares. Vísperas de san Silvestre y ninguna vi pero allí estaban dos catedráticos discutiendo sobre el sexo de los ángeles. Uno decía Dios es amor y el otro respondía yo no lo veo por ninguna parte. A buen surco fuiste a dejar la simiente del mal. En Cobeña hay tarascas y gnomos. A Venus la sacan en procesión por san Juan, enristran ellos sus tentemozos y ellas se abren de piernas. Ese es el único amor que conozco, decía Rampín un clérigo que en Roma arrimaba las putas a los cardenales.

 Entonces no había internet pero se jodía bastante y las almas caían en el infierno, una lluvia de almas, según la visión de Teresa. 

Quevedo y Gongora asistían a la discusión pues fue Quevedo aquel vate insuperable el que puso un soneto en la servilleta del rey  católica y cruel majestad etc. Y dijo bien. 

El catolicismo puede llegar a convertirse en una religión cruel a fuer de hablar tanto del amor que yo no veo por ninguna parte. 

Aquellos domines de mi infancia y adolescencia me martirizaron de palabra y obra, me pusieron el capelo y cuando fui a confesar el padre Muñana un jesuita un poco maricón de penitencia me impuso portar cilicio durante una semana sobre mis partes blandas. 

Luego de aterrorizarme con las penas del infierno pues yo no quería ser una de aquellas almas que caen de cabeza sobre las calderas de Pedro el Botero. 

Cristo era otra cosa. Luego descubrí que Él me amaba en mis improcedencias, en mis pecados, en mis carencias. 

El Señor siempre está ahí por encima de la clerigalla vaticana y los espiches solidarios de la Cope y los sermones de las conferencias episcopales. En. verdad se ha colado en la Iglesia el humo de Satanás. 

Dios guarde a las  clarisas de Belorado y confunda a ese hereje tronitonante argentino que reclina sus magnas posaderas sobre la catedra de san Pedro

 

 

domingo, 29 de diciembre de 2024

2024-12-27

Stalingrad [1993] Ganzer FIlm mit Thomas Kretschmann, Jochen Nickel, Dom... VERSION ALEMANA

Villancicos de Navidad Tradicionales | 13 Himnos Corales Cristianos y Ca...

 

CHEJOV LAS PUTILLAS DE PUTIN. HISTORIA DE MI VIDA

 

Los libros de Chejov infunden en mí una paz espiritual, cierto desencanto con las cosas del mundo. Quietud y tristeza. Todo es efímero, omnia transit. He vuelto por enésima a "Historia de mi vida". Es la vida de un escritor.

 Es mi vida luchando contra los molinos de viento, la brutalidad, de las gentes, el aburrimiento, los fríos inviernos, el teatro, los amores fracasados.

 El padre de Antón Pavlovich Chejov era un hombre cruel que le pegaba palizas de niño a este genio de la literatura rusa.

 Me vi reflejado en cada uno de sus pasajes. Ana Blagovo el primer amor que no llega a colmo y un matrimonio fracasado. Masha su mujer se fuga con un norteamericano. Hay otro tema latente en la obra trabajo intelectual versus manual. El protagonista es un barin (noble) el cual frente a las condenas de toda su familia se convierte en uin pintor de brocha gorda e instala sobre los tejados de las iglesias con cúpulas de cebolla tejados de cinz.

Cuanto me impresionó este detalle, cuando hace más de cincuenta años yo leí "Historia de mi vida" cuando iba en el metro en un libro prestado de la biblioteca de Cuatro Caminos pues no tenía dinero para comprar un ejemplar.

Se trata de una novela ideograma que anunció mis pasos por la vida. Lo iba leyendo otra vez en el avión cuando vine a casarme a una ciudad del norte y mi novia me dejó a las puertas de la iglesia, se deshizo la boda, pero yo no amaba a aquella sondia sotrondia, mi verdadero amor era Ana Blagovo aquella dulce inglesa ojizarca del pelo rubio la piel blanca y efélides tiznado el rostro.

 El amor que no llegó. Luego habría otros amores que sembrarían en mi el desencanto y la decepción, mi vida una pugna contra el aburrimiento, la sordidez, la barbarie, la incomunicación, los cuernos. Chejov fue para mi profeta, heraldo del humanismo ruso, un cristianismo que nada tiene que ver con nuestro catolicismo intransigente e inquisidor.

Todos somos pecadores. Cristo vino a salvarnos. Es el espasiteli. Pero la humanidad no varía. Sólo nos queda su perdón.

La santa Rusia, la Rusia evangélica. Llena de contradicciones. Su hermosa liturgia al lado de los vertederos del sexo. Hermosísimas mujeres con el culo al aire, que muestran su carne por la red. En los meódromos.

Las putillas de Putin, volvieron las pussi girl.

Yo me asomo a ellos alguna vez y mi alma se llena de tristeza al oirlas berrear cual gatas en celo. Rusia es el molde de un enigma. Ya lo dije más de una vez

 

17/12/2024

 



Para:Usted

Dom 10/10/2021 14:33

HISTORIAS DE FUENTESOTO. EL NIÑO LOCO

 

En la iglesia e Fuentesoto pequeña modesta y con algún desaliño, construida bajo el reinado de Carlos III, antes era románica, olía a flores ahumadas, a retamar pinariego, a humo de las velas cuando se apagaban los hacheros. Había goteras y por un hueco del techo se colaba alguna paloma, también vimos un día una pareja de mochuelos. Por aquel boquete se colaba la lluvia la claridad de los solsticios. Las golondrinas anidaban en lo alto del retablo y revoloteaban en torno la cabeza coronada de espinas del cristo crucificado que remataba la bóveda. Alguno de la parroquia se distraía viéndolas volar y mirando para arriba. Pensaban que era el Espíritu Santo que bajaba a la hora de alzar.

La traza del templo era pueblerina. Imágenes toscas ocupaban los rincones de las capillas. Sumaban casi medio centenar. Las tallas de Nuestra Señora y la de san Antón eran las más importantes. El 17 de enero cuando la iglesia honra la memoria del santo eremita que un cuervo alimentaba trayéndole cada mañana un panecillo era la fiesta de aquella aldea segoviana. Venían los músicos de Peñafiel y los confiteros de Aranda. Había baile y la orquesta tocaba subido a lo alto de un carro del país. El abuelo se ponía la camisa nueva guardada entreaño en el arca. A los chicos nos daban una peseta para comprar garrapiñadas de Alcalá o hacer una puesta en el bote del Tío Bigotes. Los viejos sentados en los chimorretes de la plaza veían partidos de pelota a mano. También se jugaba al chico de a perra gorda. San Antón en lo más álgido del invierno porque arreciaba la cuesta de enero solía traer sol para alegrar la fiesta. Por la noche helaban y los “corines” se calentaban con buen vino de la bodega o con aguardiente.

¿Cómo es que a Antón –pensaba el Maudillo para sus adentros- siendo un santo penitente lo pintan con esa cara de pillo? ¿Con ese escapulario mugriento que parece no lavarse nunca y ese cerdito que lleva del ronzal?

Todos los domingos mientras ayudaba a misa al cura don Saturnino el niño no dejaba de mirar para arriba. Le hubiera gustado hablarle, decirle por lo menos “buenos días” pero san Antón estaba callado como un cartujo. Su indiferencia era casi monacal. Aquel bienaventurado de la Tebaida egipcia no quería saber nada de aquellos chicos que van a melones y a veces les coge el guarda o se dedican a destruir nidos. Para eso su amigo Vicente era todo un experto, se sabía todos los niños de collaba que empollaba la pájara en las suertes viejas. A lo mejor es que piensa que todos somos unos sarnosos decía Maudillo entre si

-Pero cómo quieres que te hable san Antonio, pedazo de adobe. Las visiones de los santos sólo pueden tenerlas aquellas personas que se pasan la vida rezando como tu abuela Rita

-¿Sí?

-Pues claro hombre claro

-A tu abuela rita ya se le han aparecido Dios y la Virgen muchas veces

Quien así hablaba era Elpidio el de la Melania, número uno en la escuela, el hijo del alcalde a quien su padre quería levar al seminario pues decía que era muy listo y valdría para cura.

La abuela Rita es baja y es coja, tiene mal genio. Lleva siempre un bastón de enebro para zurrar la badana a sus nietos que no se reportan o no hacen bien los mandados. A la abuela Rita no le gusta ir a meses porque dice que si las nueras… ella solita, bien solita, bien se vale y cada uno en su casa y Dios en la de todos. No quiere agobios. Ella su misa y su novena y su bastón. Los viernes acostumbra a quedarse en la iglesia un rato más para el Vía Crucis. Por enero empiezan a cacarear las pollitas y va al nidal a recoger los huevos. La víspera de las Candelas los quintos le robaron una gallina clueca para correr el gallo y bien que lo sintió, demonio. El incidente puso a la abuela Rita de un humor de perros. El Maudillo pagó los platos rotos cunado al salir de la escuela se dirigió a casa de sui abuela con la bolsa donde traía la enciclopedia y el pizarrín.

-¿Abuela usted vio por casualidad a san Antón?

Ante la pregunta la vieja se quedo de un aire y sin saber por donde tirar.

-¿Qué haces tú aquí, modorro, ya te dieron suelta?

-Vine a preguntar una cuestión importante. Elpidio me dice que usted como tanto reza tiene amistad con el cielo y se le aparecen los santos. ¿Y san Antón cómo es?

-Pues como le pintan hijo: la barba larga, la calva patriarcal y el cochinillo que le acompañan como un perrillo de aguas pero tú estás un poco salvaje, Maudillo, dejan los santos que bien están en los retablos. No cumpliste lo que te dije, te olvidaste de una formalidad. Al venir a casa de tu abuelo ¿qué se dice?

-Buenas tardes tenga usted señora Rita

-¿Y después?

-Besar la mano

-Buenas tardes tenga la mi señora

-Ahora ya puedes pasar

El muchacho sigue a través de un pasillo largo camino de la cocina. En ese corredor lóbrego como la cueva de Montesinos le daba la tía Jjuanilla la pobre sopas al Salvita y Pedro el sacristán cortaba el pelo a los hombres porque ejercía ese menester de barbero, hombre de muchos oficios pobre seguro. En aquel tiempo todos éramos pobres aunque felices pues no había otra cosa. La tía Rita estaba haciendo buñuelos y soplillos. Y la Tía Maricruz a la cual llamaban “Nuestra Señora de los Siete Tobillos” por su pie equino echaba de comer a las gallinas. Olía bien y se estaba caliente al lado del llar.

—¿Quieres tomar pan?

―Maudillo dije que no con la cabeza agitando su rubia pelambrera pues entonces date ligero, ve a la fuente a llenar la botija de agua. Después merendarás.

La fuente estaba a unos cien metros de donde tenía la abuela el corral. Era un manantial que escupía un torrente casi una catarata desde el interior de la roca viva. Llenó el cántaro, y ya se iba a volver cuando se escucha un tumulto y ruido de voces y alaridos. Venía la vacada y se había escapado una res pero cómo sería la cara de san Antón. El gañán del Fermín que arreaba a la boyada desde la vega de Pecharromán pegaba grandes voces e iba pegando brincos haciendo mover la tralla con agresivo bagtaneo triunfal:

Apartaisus que va torionda busca el toro padre y es peligrosa; tiene el celo por vez primera vez la novilla que hasta ayer era chota.

A las voces del mayoral la gente que pasaba par allá buscaba burladero en los soportales o se escondía a la puerta de los pajares o debajo de los carros.

El Maudillo que siempre había sido más valiente que nadie se quitó la chaqueta y a modo de capa quiso torear al eral:

― Eh, toro

―Maudillo quitate de hí que te amurca ¿no ves que está torionda y se tira al bulto?

Pero el chaval como si nada… cuando se quiso recordar ya estaba en el suelo derribado más por el miedo que por los cuernos del astado la vaca pasó de largo a toda velocidad. Debía de tener buienas entrañas. En la caída a Maudillo se le quebró el botijo y resultó con un siete en los pantalones. Cuando regresó al hogar la abuela Rita sacó su bastón a pasear y le puso al niño el culo como un tomate. Después de la paliza le dio de merendar. Las barbas de san Antón no eran barbas merovingias de chivo, eran más bien cartoplanas.

Mariano de la Melania que se preparaba para el seminario venía de dar lección con el señor mestro:

―¿Qué, zurraronte la badana?

―Tú eres un gilipollas. Y toda la culpa es tuya

El Maudillo crispó los puños y le largó una patada al Melania para que no se entrometiera jamás en donde nadie le llamaba. El Mariano regresó a casa chorreando sangre por las narices. Pasaba por allí el Tío colodro que se llamaba Nicolás aunque unos  decían Colodro y otros Coñete pues insertaba en sus conversaciones la palabra coño y le gustaba jugar al puño puñete. Todas las tardes iba a la bodega y regresaba a casa hablando con las estrellas y haciendo eses con sus albarcas. Era el borracho de Fuentesoto.

―Cuantos besos habrá dado usted al jarro, tío Coñete

―No muchos pero te participo que me gusta el traguillo. El vino es vida

―Ya, ya

―Tú que sabrás, modorro, de los avatares de la existencia. Yo estuve en la guerra y por poco me matan. En el botiquín el capitán medico me dio un cucuruchito de aguardiente y reviví. Los rojos nos hicieron una emboscada pero yo gracias al vino sobreviví. Saltaparapetos lo llaman

―¿Fue la Virgen la que estuvo de su parte o fue San Antón los agentes de aquel milagro permitiendo que volvieses a Fuentesoto sano y sano, tio Nicolás?

― No sé quío, no sé. Tal vez fueran los dos a la vez. Por eso cada mes les llevo un bodigo y mando decir una misa por el cabo de mi batallón que cayó en la batalla de Brunete.

El tío Colodro alias Coñete bebía sin parar tratando de evitar los malos recuerdos de la guerra. Por su parte el Maudillete estaba obsesionado con las barbas de San Antón. Quería entender qué pasaba allá arriba, quería ver a Dios que dicen que se le apareció a un pastor y le habló desde lo alto de una encina del somo.

De ordinario no suele ir nadie a la iglesia. Por eso el cura cerraba el templo después de misa. Desde muy antiguo desde los tiempos de los moros hubo una batalla en Fuentesoto culo roto siete varas y otro poco (decía el cantar), los sarracenos atacaron aquel recinto, los cristianos  les tiraban piedras desde la torre y no pudieron pasar, pero quedó un hueco en la pared y por esa ranura se introdujo Maudillo con la idea de hablar con los santos a solas. Se conoce que no había ningún bienaventurado de servicio aquel día. El niño llamó y llamó sin respuesta alguna. Toda la milicia celeste se había ido al bar para celebrar cualquier batalla contra la hueste de Luzbel.

― ¿Y a nosotros?

― A vosotros que os den por el ano― dijo san Pedro ― calma, un poquito de calma y esperad. Que habrá para todos.

 ― Esperaremos si es preciso toda la eternidad.

― Uy largo nos lo fiáis. Eso es mucho esperar.

Una urraca afanosamente estaba construyendo un nido en la cima del retablo por encima de la cabeza que representaba al Padre Eterno. Maudillo alzó la vista hacia los ángulos de la bóveda de luneto y observó con gran sorpresa que san Antonio Abad no estaba en su sitio. Había bajado de a hornacina y se paseaba por las gradas del presbiterio.

― Ahí va

Pasó junto a él y llevándose el dedo índice a los labios le dijo a Maudillo

― Chist, vengo de la Tebaida y ya no se puede hablar. Mi regla es más estricta que la de los cartujos. Ni media palabra o te capo, te mando al infierno con Satanás.

Entonces Maudillo, que sólo escuchaba a su cerebro no a la voz del santo, se desató en un largo coloquio, le confió sus planes: quería ser seminarista, que su hermano Crescencio viniese con bien de la mili que pariese un ternero la vaca Marela y unas cuantas cosas más. San Antón seguía de monitor de los misteriosos silencios. Cosas incomprensibles dudas nos asaltan a los creyentes pero hay que seguir en el machito, no desanimarse. Fe es creer lo que no vimos. Las golondrinas alteaban en torno a la cabeza coronada de espinas del Redentor y sus gorjeos un tanto fúnebres eran para recordar aquella tarde en Jerusalén cuando el velo del templo se rasgó y tembló toda la tierra.  Eso que no era Semana Santa ni tiempo de misterios, ello ocurrió por las cabañuelas cuando las lunas de agosto. Vertía lágrimas el cielo a través de las lágrimas de San Lorenzo. Las golondrinas estaban perdiendo la calva del pobre santo pero sus cagamentos eran agradables al Señor, no eran blasfemias como las que lanzaba el  tío carretero al cuadrar el aro de hierro a las ruedas. San Antón la gallina pon seguía dándose paseos patriarcales por los ánditos de la iglesia. Los demás santos de la corte celestial permanecían en sus edículos quietos. El niño no se daba cuenta de que no puede haber ni interacción ni intercambio entre el mundo real y el  trasmundo. Los que zarpaban por el istmo de la laguna Estigia jamás volvían. Era una mañana de primavera y Fuentesoto amaneció pleno de vida. Por las rendijas entraban efluvios dl huerto de don Adolfo el señor médico. Era un perfume que recordaría toda su vida. Los santos no eran de carne y hueso sino de cartón piedra. Maudillo no lo sabía. Así que si con barbas san Antón y sin ellas la Purísima Concepción

 

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 El vicepresidente del Consejo de Seguridad de Rusia, Dmitry Medvedev, afirmó que no se puede perdonar la negativa del barco noruego Oslo Carrier 3 a embarcar a marineros rusos que se están ahogando.

Medvedev sobre la negativa de los noruegos a salvar a los marineros rusos: no se puede perdonar
  • RIA Novosti

Escribió sobre esto en su  canal de Telegram .

“El barco Oslo Carrier 3, de bandera noruega, se negó a embarcar a marineros rusos de la Osa Mayor que se estaban ahogando en el mar Mediterráneo. ¿Necesita alguna aclaración adicional? ¡Esto no se puede perdonar! - dijo el político. 

Según Medvedev, cuando termine la “guerra híbrida”, Moscú debería perdonar a los países débiles y castigar a Europa  por todos los medios disponibles. 

También cree que es necesario ayudar a cualquier proceso destructivo en Europa.

Anteriormente se informó que el Oslo Carrier 3 dejó a la tripulación del Ursa Major en la estacada cuando el barco ruso se estrelló en alta mar.

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