2022-09-27

 ITALIE MON ENTREPRISE


 


Je n'ai pas envie d'écrire. Je suis devenu arrogant. Le haut découragement qui fait des ravages dans mon âme me monopolise, mais aujourd'hui je n'ai d'autre choix que de passer de la phrase allez me remonter le moral à la phrase prononcée par nos soldats du Vieux Tercios :


L'Espagne ma nature, l'Italie ma fortune et la Flandre ma tombe.


A tout cela, la commotion qu'a soulevée le triomphe de Giorgia Meloni aux élections italiennes contre lesquelles nos plumes, nos bavards, les petits dissertants qui font office de commissaires d'opinion fulminent et exècrent. Ici, ils appellent la Russie un manque de liberté d'information, mais moi, journaliste espagnol avec plus d'un demi-siècle de travail, je dois crier contre un mensonge aussi gargantuesque, car dans mon pays, le droit d'informer et d'émettre des opinions, d'écrire, publier, raconter des histoires est le privilège de quelques affluents prêts du caudillo Soros.


Alors je crie contre le "fascisme nazi sioniste" qui représente en Espagne un retour de l'Inquisition et aujourd'hui au prix de ce triomphe de ce qu'ils appellent avec beaucoup de sarcasme et de mépris "l'ultra-droite" ils se sont enflammés.


 L'Alsina fasciste d'Onda Zero a crié au ciel, l'Ester canarien au visage de pain a fait mille histoires et interprétations. La fille du SER, une certaine Angelines Barceló, la retentissante catalane, nous a réveillés en lançant un missile à longue portée contre cette belle italienne qui a rendu nerveux les gros bonnets de la moitié de l'Europe. Ils craignent de perdre la sinécure, le prêt, le marché, le bar de la plage. De là est née leur haine fasciste et antidémocratique contre ceux qui ne se soumettent pas au joug judaïque laïc.


Meloni ouvrant la boîte du tonnerre a découvert les blessures d'une Europe malade qui est plus pauvre, plus ruinée, plus âgée et moins libre que jamais, étant telle qu'en son temps elle était la patrie de l'humanisme et de la liberté et maintenant elle est gouvernée par les gnomes de Bruxelles.


Ils ont démantelé notre industrie, ils ont fermé les mines, ils ont asséché nos champs fertiles, ils ont fermé les fermes laitières, ils ont créé le chômage et une bourse Erasmus pour nos enfants, ils proclament le féminisme racial, chaque jour plus de femmes meurent, il y a plus d'uxoricides et infanticides. Sa Flandre protéiforme et synagogale devient notre tombeau. Bruxelles est le lieu où vit l'ennemi, mais l'Italie est pour les Espagnols la liberté et la joie de vivre.


Que signifie cette nervosité ? Que l'Europe des marchands est dans une crise profonde et que bientôt elle risque de se terminer comme le chapelet de l'aube à la disgrâce et à la rage des mondialistes. L'Italie, cependant, représente l'espoir, la beauté, les chansons, Bocaccio, El Dante, le Chianti, les Ferrari, Sofia Loren, Alfredo Mastroiani. Ces nuits de Cabiria. Les belles bandes de Totó et Aldo Fabrizzi.


 C'est ce qui encocora l'illustre. Le triomphe de la droite dans le Latium est un signe que Poutine est en train de gagner la guerre.


 


mardi 27 septembre 2022

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